La réglementation sociale et juridique qui vous concerne
Notre métier est aussi d’informer nos clients, de les tenir à jour des nouvelles réglementations en matière de droit social et du travail.
Notre métier est de vous accompagner
ACS Externalisation Paie et RH, réalise ou accompagne les entreprises dans leurs opérations de paie ou RH.
En libérant ainsi les entreprises de tâches chronophages ou parfois très complexes, ACS Externalisation Paie et RH permet aux entreprises qui ont recours à ses services, de se concentrer ainsi sur le cœur de leur activité professionnelle.
Notre métier est de vous informer
Nos collaborateurs, tous spécialistes de ces domaines du droit sont en veille permanente afin d’adapter, les opérations relatives à l’établissement de la paie des salariés ou autres opérations RH, aux nouvelles contraintes ou avantages législatifs en matière de droit social ou droit du travail.
NE PUS AVOIR à se préoccuper de ces points est un grand soulagement pour les entreprises car elles ne risquent plus de se trouver dans une position qui peut entraîner parfois des pénalités financières non négligeables.
Le décret relatif au plafond de la sécurité sociale fixe le plafond mensuel à 3.864€ pour 2024.
Le plafond annuel de la sécurité sociale est fixé ainsi à 46.368€.
Parmi les paramètres de la paie qui évoluent au 1er janvier
2024 du fait de la hausse du plafond de la sécurité sociale :
- Cotisations assises sur le plafond de sécurité sociale
- Gratification minimale des stagiaires : 35€ par heure
- Montant maximum de l’abattement sur l’assiette de la CSG et de la CRDS
- Régime social et fiscal des indemnités de rupture du contrat de travail….
Pour les ruptures de contrat intervenant à compter du 1er septembre 2023, la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 prévoit une augmentation de la cotisation patronale sur l’indemnité de rupture conventionnelle
L’indemnité sera exonérée de cotisations et de CSG/CRDS dans les limites prévues par la législation sociale, y compris si le salarié est en droit de bénéficier d’une pension de vieillesse d’un régime légalement obligatoire.
Le forfait social (20% avant le 1er septembre 2023) est remplacé par une contribution patronale de 30 % due sur la fraction d’indemnité exonérée de cotisations de sécurité sociale (il s’agit de la même contribution que sur les indemnités de mise à la retraite).
La rémunération prise en compte pour le plafond d’éligibilité et pour le calcul du coefficient de la réduction intégrerait les primes de partage de la valeur (PPV) versées depuis le 10 octobre 2024 (celles versées antérieurement demeurant exclues). Cette date correspond à la date de présentation du projet de loi en Conseil des ministres.
Pour les entreprises ayant versé des PPV depuis le 10 octobre 2024, le montant de la réduction de cotisations patronales serait donc moins élevé qu’avant la réforme (voire nul)
- Cotisations AGS
Le taux de cette cotisation passe de 0.15% à 0.20% au 1er janvier 2024.
- Cotisations Patronale Vieillesse Déplafonnée
Le taux de la cotisation patronale d’assurance vieillesse déplafonnée passe de 1.90% à 2.02% au 1er janvier 2024.
- Les seuils des taux réduits de la cotisation maladie et de la cotisation d’allocations familiales ne sont plus revalorisés
Se conformant à la réglementation européenne, deux décisions de la Cour de cassation du 13 septembre 2023 écartent partiellement les dispositions des articles L.3141-3 et L.3141-5 du code du travail sur les congés payés.
Désormais :
- Le salarié malade acquiert des congés payés pendant les périodes de suspension du contrat de travail pour maladie non professionnelle ;
- Les absences au-delà d’un an en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle sont assimilées à du travail effectif pour l’acquisition des congés payés.
et ce quelles que soient les dispositions conventionnelles ou qu’il y ait ou non maintien du salaire.
Se pose alors la question de la prescription, à savoir jusqu’où le salarié (ou ancien salarié) pourra remonter… Avec là une incertitude (ou un risque, selon le point de vue).
Le SMIC horaire brut, qui s’élevait à 11,65 € depuis le 1er janvier 2024, passe à 11,88 € au 1er novembre 2024. Le SMIC mensuel brut passe de 1 747,24 € à 1 801,84 € pour 151,67 heures.
Le décret augmente également le minimum garanti (MG) à compter du 1er novembre 2024 à 4,22€.
Le MG permet essentiellement d’évaluer l’avantage en nature nourriture pour le calcul du SMIC, ainsi que pour le calcul des cotisations sociales dans le secteur des hôtels, cafés, restaurants.
Le décret du 17 avril 2023 sur la mise en œuvre de la présomption de démission en cas d’abandon de poste volontaire du salarié entrera en vigueur le 19 avril 2023.
Un salarié peut être considéré comme démissionnaire dès lors :
- qu’il a volontairement abandonné son poste
et
- qu’il n’a pas repris le travail ou justifié de son absence malgré une mise en demeure de l’employeur par lettre recommandée ou remise en main propre contre décharge.
Pour mémoire, l’entreprise qui déroge aux dispositions conventionnelles en matière de prévoyance et mutuelle doit mettre en place une décision unilatérale de l’employeur.
Pour faire suite à une évolution réglementaire, les DUE doivent être réécrites ou mises à jour au 1er janvier 2023.
Les principales évolutions concernent
- L’évolution des définitions des catégories cadres / non-cadres
- Possibilité, sous conditions, de transmettre les DUE aux salariés par voie électronique
- La couverture des salariés dont le contrat de travail est suspendu
- Nouvelle présentation des dispenses d’adhésion sous forme de tableau
La loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat permet de débloquer jusqu’à 10 000 € (somme nette de prélèvements sociaux) de participation ou d’intéressement placé avant le 1er janvier 2022 pour financer l’achat d’un ou de plusieurs biens ou la fourniture d’une ou de plusieurs prestations de services.
Le mécanisme de bonus-malus sur la cotisation patronale d’assurance chômage vise à inciter à l’emploi durable et à pénaliser la succession de contrats courts dans certains secteurs d’activité. Il concerne les entreprises de 11 salariés et plus qui appartiennent à l’un des 7 secteurs d’activité :
- Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac
- Production et distribution d’eau- assainissement, gestion des déchets et de pollution
- Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques
- Hébergement et restauration
- Transports et entreposage
- Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d’autres produits minéraux non métalliques
- Travail du bois, industries du papier et imprimerie
Avec le bonus-malus, le taux de la cotisation patronale chômage, qui est en principe de 4,05 %, est modulé à la baisse (on parle de bonus) ou, au contraire, à la hausse (malus).
Concrètement :
-pour les entreprises en bonus, la cotisation peut descendre jusqu’à 3 % (soit un bonus maximal de 1,05 point) ;
-en cas de malus, la cotisation peut grimper jusqu’à 5,05 % (soit un malus maximal de 1 point).
L’employeur peut, par écrit, à la fin d’un CDD ou d’une mission d’intérim proposer un CDI au salarié pour occuper le même poste ou un poste équivalent avec :
- Rémunération Equivalente
- Même Classification
- Même Lieu de travail.
En cas de refus, du salarié, l’employeur sera tenu d’informer Pôle emploi que le salarié a refusé sa proposition de CDI en justifiant du caractère similaire de l’emploi proposé.
Pour mémoire, le salaire peut être payé en espèce en-dessous de 1 500 €, à la demande du salarié. Au-delà de cette somme, il est obligatoirement payé par chèque barré ou par virement sur un compte bancaire ou postal.
La loi Rixain précise qu’il s’agit d’un compte bancaire ou postal « dont le salarié est le titulaire ou lecotitulaire ». Aussi le salarié ne peut plus désigner un tiers pour recevoir son salaire.
Le salaire ne pourra pas être versé sur le compte bancaire ou postal du conjoint.
La participation patronale au financement des titres-restaurant est exonérée de cotisations et d’impôt sur le revenu lorsque son montant est compris entre 50 % et 60 % de la valeur libératoire du titre et ne dépasse pas une valeur forfaitaire par titre-restaurant.
Cette valeur forfaitaire est portée à 7.18 € en 2024.
Une loi du 7 juillet 2023 a supprimé le délai de carence de 3 jours, habituellement appliqué pour le versement des IJSS maladie, en cas d’arrêt maladie faisant suite à une interruption spontanée de grossesse ayant eu lieu avant la 22e semaine d’aménorrhée.
Cette mesure s’applique aux arrêts de travail prescrits depuis le 1er janvier 2024.